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Aviation fonctionnant à l’hydrogène : les aéroports repensent l’infrastructure des carburants

En matière de carburant, les aéroports du monde entier doivent repenser en profondeur leur infrastructure.

Pour eux, l’approvisionnement en SAF est simple puisqu’il peut être assuré par les canalisations existantes. En revanche, l’approvisionnement des avions en hydrogène est un véritable défi, selon la BBC.

Voler avec des SAF est l’une des solutions pour décarboniser l’aviation. Mais beaucoup doutent du fait que les SAF puissent être produits à un coût suffisamment bas ou en quantités suffisamment importantes pour répondre aux besoins de l’industrie du transport aérien. L’hydrogène, qui peut stocker beaucoup d’énergie et qui, lorsqu’il est utilisé comme carburant, ne produit pas de CO2, pourrait être une alternative. Pour être utile à l’industrie aéronautique, l’hydrogène doit être sous forme liquide, ce qui implique de le refroidir à moins 253 °C. La manipulation d’un liquide à une telle température est un immense défi.


De nombreux aéroports considèrent l’hydrogène comme une alternative durable au kérosène, essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable. Air Liquide, en collaboration avec Airbus, expérimente l’hydrogène en relevant des défis tels que la manipulation cryogénique et le ravitaillement rapide. Une autre société spécialisée, Universal Hydrogen, propose un traitement de l’hydrogène hors site, minimisant ainsi les changements d’infrastructure dans les aéroports. Alors que l’industrie aéronautique vise l’objectif net zéro, la viabilité économique et la logistique de l’adoption de l’hydrogène restent des considérations essentielles.